Là-Haut propose aux habitants, aux usagers d’un territoire de grimper dans leurs arbres pour prendre de la hauteur et imaginer ensemble des aménagements et modes de vie plus harmonieux. 

Grimper dans un arbre, c’est changer de regard sur son environnement, vivre la biodiversité, envisager l’écologie sociale d’un point de vue pragmatique.

Prendre de la hauteur avec Là-Haut

Là-Haut dispose de plates-formes pour se poser à la cime des arbres et contempler, dessiner, réfléchir, discuter et considérer les arbres de manière sensible.

Grimper dans un arbre, c’est le reconnaitre, comprendre comment il vit, prendre en compte sa place dans la biodiversité…

La-Haut imagine des projets de plusieurs jours autour d’un quartier, d’une zone rurale pour favoriser la participation citoyenne sur ces questions d’aménagement et de développement des territoires.

L’exemple des Aires Terrestres Educatives (ATE) :
Projet tripartite entre une école, l’Agence Française pour la Biodiversité et Là-Haut
Impliquer des élèves de cycle 3 sur la préservation et la valorisation pédagogique d’une zone sensible. Conjuguer l’expérience de terrain avec l’apprentissage de savoirs théoriques. Là-Haut intervient à travers ses pratiques d’Education à la Citoyenneté Internationale  et la Grimpe d’Arbres. 

Ces projets s’adressent à : 
– des collectivités : conseil départemental (agences…), mairie, EPCI…
– des aménageurs 
– des établissements scolaires
– des associations 
– des collectifs d’habitants
– …

Résidence des hommes et des arbres

Du 24 au 28 octobre 2022, Là-Haut a pris ses marques à la Prévalaye, pour une semaine de résidence avec l’association Des Hommes et des Arbres. Au programme, construction de totems avec les enfants du quartier de Cleunay, grimpe d’arbre, restauration d’un couvert forestier, et goûter.

La résidence étant située à proximité de la ville pour laisser au public la possibilité de s’en échapper le temps d’une semaine.

François Beau, de l’association Des Hommes et des Arbres était présent pour animer l’atelier création de totems issu de grumes locales (troncs sélectionnés pour la sculpture). 


Travailler le bois, une matière vivante, permet de se reconnecter au sensible.

Les piétinements successifs au pied d’un chêne de la zone ont tassé le sol. Pour protéger les racines de l’érosion, avec le Jardin Des Milles Pas et les enfants du quartier, nous avons installé des plantes de sous bois.

Ont été plantées : monnaie du pape, cyclamène, pervenche, géranium sylvestre, fougère polypode, lierre terrestre, fraise des bois, digital, susicce et saponaire…

La grimpe d’arbre était évidemment au programme, pour quitter le sol, prendre confiance, s’approprier la hauteur, évoluer sur un grand géant. 

Retour au sol pour le goûter, chocolat chaud et cookies leurs ont permis de récupérer et d’échanger sur les sensations ressenties au sol lors du travail du bois et en hauteur, pendant la grimpe.